UNITECH : Pas de panique, la bataille juridique commence seulement !

Communiqué du COLLECTIF CONTRE UNITECH - Mercredi 15 Juillet 2020

Un peu d’amertume en cette fin d’après-midi du 15 juillet. Le juge des référés vient de rejeter le référé-suspension introduit par l’Eodra, Greenpeace France, Nature Haute-Marne, le Réseau Sortir du nucléaire et deux conseillers municipaux de la mairie de Joinville, représentés par Maître Samuel Delalande.

 

 

Le 21 juin 2020, alors que nous avions constaté que des travaux avaient démarré quelques jours plus tôt sur le site de la Joinchère, ces requérants avaient déposé un référé-suspension concernant l’arrêté donnant l’autorisation à Unitech d’exploiter les activités de blanchisserie, de maintenance et d’entreposage de matériel provenant d’industriels du secteur nucléaire.

 

 

Vendredi 10 juillet, l’audience en référé a eu lieu au tribunal administratif de Châlons-en-Champagne.

 

 

Ce mercredi 15 juillet la décision est tombée : le juge des référés a écarté la demande de suspension de l’autorisation environnementale.

 

Pas de panique ! Il faut savoir qu’un référé-suspension n’est qu’une étape. En rejetant ce référé-suspension, le juge ne s’est pas prononcé sur le fond du dossier.

 

 

Rien n’est perdu.

 

 

Rappelons qu’il y a deux recours qui seront déposés contre l’installation d’Unitech :

 

  • Celui des organisations citées plus haut avec, pour avocat, Samuel Delalande.

  • Celui du COLLECTIF contre UNITECH (associations Belles Forêts Sur Marne, Cedra, Eodra, Joinville Lave-Plus Propre, Gudmont-Dit-Non, le collège des habitants, le collège des maires) avec pour avocate, Corinne Lepage.

 

La bataille juridique promet d’être longue et riche en rebondissements !

 


 

En attendant, parce que tout ne se passe pas dans les prétoires, il nous faut rester mobilisés sur le terrain ! Lors de l’audience, l’avocate de la préfecture et d’Unitech avait été mise en difficulté lorsque le juge lui avait demandé un calendrier prévisionnel des travaux. Elle n’a pas été en mesure de donner une date officielle de début, donc nous pouvons craindre une reprise des travaux à tout moment.