Si nous sommes de plus en plus nombreux-ses à montrer du doigt cette enquête, il faut d'ores et déjà s'inquiéter de la généralisation, et banalisation, des techniques mises en place pour la surveillance de tou-tes les militant-es. Nombreux-ses sont celles et ceux qui craignent que les opposant-es de Bure soient des cobayes.
Dénoncer cette instruction judiciaire devient alors un combat pour la liberté, et pour éviter que l'histoire se répète pour d'autres.
Durant ce LIVE, des
militant-es tâcheront d'en expliquer les enjeux, à travers leurs témoignages personnels et leur histoire.
infos : stopcigeo-bure.eu/confinees
Événement facebook à diffuser : https://www.facebook.com/events/245099476903754/
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En 2017, une information judiciaire est ouverte, et transforme l'engagement des militant-es contre le centre de stockage CIGEO, en "association de malfaiteurs".
Dix personnes sont mises en examen et placé-es sous contrôle judiciaire : cela fait ainsi deux ans qu'elles sont interdites de se voir, d'échanger ; contraintes à vivre leur opposition à Cigéo en retrait du mouvement.
opposant-es vivant dans un territoire sous contrôle. Voir le rapport de la LDH à ce sujet ICI.
Le zèle de l'enquête, qui enterre à la fois libertés individuelles et collectives d'expression, d'opinion et d'association fait frémir le milieu de la défense des droits et les ONG.
Toutes et tous s'accordent pour dire que l'ampleur et la durée de cette instruction révèlent que son objectif est plutôt de mettre en échec le militantisme contre Cigéo que la recherche de la vérité.
Si nous sommes de plus en plus nombreux-ses à montrer du doigt le déroulé de cette enquête, il faut d'ores et déjà s'inquiéter de la généralisation, et banalisation, des techniques mises en place pour la surveillance de tous les militant-es.
Nombreux-ses sont celles et ceux qui craignent que les opposant-es de Bure soient des cobayes.
Dénoncer cette instruction judiciaire est un combat pour la liberté, et pour éviter que l'histoire se répète pour d'autres.
Alors que plus de cent organisations de défense des droits et une diversité de collectifs engagés ont demandé la clôture de cette instruction (lire la tribune ici), le juge d'instruction a rejeté une fois de plus la levée des contrôles judiciaires, faisant fi des multiples atteintes aux libertés dénoncées depuis plusieurs années.
Cette récente décision alimente aussi l'idée que le manteau du magistrat n'est pas toujours un bon bouclier contre les injustices.
Pour ne pas s'habituer, il faut le rappeler, se donner la parole.
C'est ce que nous proposons de faire, notamment en rediffusant le live de Médiapart "À l'air libre", où trois militant-es sous contrôle judiciaire ont été invité-es à s'exprimer suite aux révélations de Médiapart et de Reporterre. Valentine Oberti, la présentatrice, a bien rappelé en préambule que les trois militant-es étant empêché-es de par leurs contrôles judiciaires de rentrer en relation, ont été contacté-es individuellement par précaution, et qu'ils et elles n'auraient pas le droit de se répondre durant l'émission. Henri Leclerc, président d'honneur de la Ligue des droits de l'Homme a exprimé le point de vue de l'ONG de la défense des droits sur cette affaire judiciaire.
L'image de nos trois camarades ensemble, sans l'être, était suffisamment inédite pour lui redonner la visibilité qu'elle méritait.
Lire l'enquête de Médiapart et de Reporterre :
- Partie 2 : https://reporterre.net/2-3-L-Etat-a-depense-un-million-d-euros-contre-les-antinucleaires-de-Bure
- Partie 3 : https://reporterre.net/A-Bure-la-justice-a-bafoue-les-droits-de-la-defense
Pour diffuser le film en LIVE sur votre page Facebook, envoyez un mail à rdvconfinees-nuk@riseup.net
Pour voir le LIVE sans avoir Facebook : c'est possible ! Il suffit de vous connecter sur la page comme si de rien n'était
:)
INFOS : stopcigeo-bure.eu/confinees